Sur les traces du Loup de l’Est
Une mission en plein cœur du Québec sauvage, pour les amoureux des grands espaces peuplés de grands mammifères qui sont à l’origine de l’imagination de tous. A la rencontre des castors, des ours noirs et des loups de l’Est.
Plein Air Sportif - Expertise
Lieu : Québec (Canada)
Domaines : Environnement, Biologie, Ethnologie Anthropologie, Ecologie, Zoologie,
Participants : Entre 5 et 20 selon les dates
Encadrants : 1 guide scientifique par tranche de 5 personnes
Dates, tarifs et inscription >>>
L’expédition située au cœur du Parc National du Canada de la Mauricie est un Trek au milieu d’un fabuleux réservoir de biodiversité, où la flore et la faune nous racontent une histoire vieille de millénaires. Les lacs et les cours d’eau ont été, tour à tour, sillonnés par les Algonquins, les Iroquois, les Hurons et les Attikameks. Selon les archéologues, le parc aurait servi de lieu de passage entre les basses terres de la vallée du Saint-Laurent et les grandes forêts boréales du Moyen-Nord. A votre tour vous sillonnerez ces territoires afin d’être les acteurs de la protection de ce milieu fragile et sensible, la Grande Forêt Boréale
Ce séjour est également décliné en activités proposées aux mineurs âgés de 7 ans à 18 ans : voir les vacances scientifiques
Le Loup est au cœur de nos imaginaires, de nos considérations budgétaires, de décisions politiques, de craintes et de nombreuses Cultures. Mais il est avant tout un être vivant présent sur la Terre et possède autant de légitimité que toutes les autres espèces terrestres. Notre OING le sait depuis longtemps et c’est pour cela qu’elle s’implique directement au cœur de son étude. Connaitre pour protéger, cela est une devise que l’on applique sur toutes nos missions liées à la grande Faune.
Un récent article présente le Loup comme une espèce que nous n’avons plus besoin de protéger alors que sur d’autres plans, les différentes pressions (climatiques, territoriales, politiques) modifient très largement les équilibres et la constitution des meutes.
(Source :http://www.goodplanet.info/Contenu/... )
Au milieu de ces différents éléments, l’OING Objectif Sciences International a choisi de s’associer aux efforts du Parc National de la Mauricie pour faire connaitre, pour suivre et pour protéger le Loup de l’Est.
Problématique sur le statut du loup dans le Parc de la Mauricie
Le Parc National du Canada de la Mauricie s’étend sur un territoire de 536 km² et est constitué de plateaux entrecoupés de vallées parées de nombreux lacs (près de 150). Vieux de 40 ans, il préserve de nombreuses espèces représentatives de la forêt Boréale.
C’est une aire de conservation où l’on restaure des espaces qui ont souffert de 150 années d’exploitation.
C’est dans ce Parc que nous allons trouver deux meutes de Loups, des ours noirs, des orignaux et de nombreuses espèces protégées (tortue des bois, plongeon huard).
On peut lire sur le site du Parc :
…« Situation précaire du loup
Le loup, comme l’ours noir, est reconnu comme l’une des composantes importantes dans la dynamique naturelle des populations d’orignaux. Ces deux espèces possèdent toutefois des domaines vitaux qui excèdent largement les limites du parc et, de ce fait, les rendent vulnérables à la chasse, au piégeage et au contrôle de la déprédation. La situation de la population de loups dans le parc est précaire. Une des deux meutes qui le fréquentait depuis plusieurs années est disparue entre 1988 et 1993. La présence du loup dans le parc est devenue de plus en plus sporadique, à un point tel qu’on ne peut certifier qu’il remplisse adéquatement son rôle écologique. Étant donné l’exiguïté du territoire du parc, le maintien d’une population viable de loups n’est pas assuré. »…
… « Fait intéressant, les analyses génétiques effectuées ont confirmé l’appartenance des loups du parc et de sa région à la sous-espèce du loup de l’Est (Canis Iupus lycaon). En mai 2001, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a attribué à cette sous-espèce un statut préoccupant. Comme le parc national est le territoire protégé situé le plus à l’est dans l’aire de distribution du loup de l’Est, il pourrait jouer un rôle clé dans sa protection. »…
Denis Masse, M.Sc. biol.
Responsable de la gestion de la faune
Un milieu naturel éloigné
C’est au cœur de cet espace protégé que nos études sont menées et où les techniques de suivi animal sont mises en place. Deux transects
Transect
Transects
Ligne virtuelle ou physique que l’on met en place et que l’on suit pour étudier un phénomène où l’on comptera les occurrences. Dans notre cas, sur cette ligne virtuelle nous compterons les indices de présence de la faune sauvage (grattage, empreinte, fèces, etc...).
principaux nous permettent d’être rapidement sur les territoires des différentes espèces, ainsi nous menons des écoutes nocturnes (soumis à accords), des relevés d’empreintes et analyses des images prises par des pièges photographiques.
Ces méthodes non-invasives nous permettent de nous rapprocher des animaux sauvages dans leur milieu naturel sans en modifier leurs comportements de manière notable.
Ainsi, c’est sac au dos pendant plusieurs jours, loin de toute interférence humaine que nous pourrons étudier la présence des Loups dans le Parc. (Nécessite de connaitre la randonnée en moyenne montagne et être capable de marcher au moins 5h par jour en milieu varié).
Attention : Les éléments évoqués précédemment seront abordés de manière progressive en fonction de votre niveau, de vos attentes et souhaits et bénéficie d’une démarche éprouvée sur plusieurs séjours présents dans nos Centres différents. Un véritable projet est mis en œuvre avec vous afin de construire votre séjour. Cette personnalisation des missions nous semble essentielle pour la réussite des projets ambitieux de l’OING.
Techniques scientifiques
Le projet mis en œuvre dans le Parc National du Canada de la Mauricie à pour but de contribuer aux observations animales liées au Loup (proies du Loup et Loups). Il s’appuie sur des techniques de terrain telles que la recherche d’indices de présences (traces, fécès) sur les lieux de vie (lieux d’alimentation, de rassemblement) et sur la mise en œuvre de pièges photographiques.
Les protocoles de mise en œuvre de ces techniques sont validés annuellement par des équipes de biologistes et sont soumises à autorisations préalables, le travail en Parc National devant se conformer à une règlementation garantissant la stabilité de leurs missions.
Logistique
Afin de pouvoir bénéficier d’une formation progressive et de sorties en milieu naturel, les projets peuvent avoir lieu sur des sites différents en fonction de leurs avancées. Un camp de base se situe à une dizaine de kilomètres du Parc où toutes les facilités y sont concentrées (présence d’un lac pour baignade, d’une connexion internet et d’un hébergement en chalet, d’une équipe de cuisine et des administrations classiques). Nous pouvons ainsi préparer notre matériel (recharge des batteries), s’initier au suivi animal (les animaux présents dans le Parc ont un territoire qui s’étend au delà des 500km²) et partir à l’affût des castors et préparer les sorties de terrain (définition des sites d’étude, pointage GPS des endroits cibles)
Des campements autorisés le long du sentier Laurentien (plates formes en bois, abris, points d’eaux, portiques de suspension des aliments) nous permettront de rester au cœur du Parc dans des zones éloignées où de nombreuses observations de la vie sauvage ont pu être réalisées. Ces campements ne sont accessible qu’à pieds et nécessiteront l’emport du matériel de couchage (tentes, duvets, tapis de sol), de cuisine (vaisselle légère, réchaud, casseroles), de nourriture (plats adaptés) et de confort (linge de rechange, lingettes de nettoyage, lampes…). Ces éléments seront préparés avant et pendant la durée des séjours afin que ces missions soient une réussite en termes de résultats mais aussi en termes d’aventures personnelles.
- Système d’accrochage des sacs à dos pour éviter les méfaits des Ours noirs
- Photo : OSI/Jérome Mathey 2011
Partenariats
Nos actions s’inscrivent dans des actions portées par d’autres ONG, des institutions régionales et nationales et sont en collaboration avec les professionnels et institutions du suivi animal. Ainsi nous pouvons bénéficier de l’expertise, du conseil et du suivi de biologistes et professionnels de la faune sauvage pour définir nos missions.
Parmi les acteurs de la protection et du suivi des Loups, nous pouvons citer le Parc National du Canada de la Mauricie avec qui nous travaillons étroitement afin de bénéficier de l’expérience de ses biologistes. De nombreuses associations nationales ou étrangères (Le clan des loups d’Amérique du nord, FERUS) œuvrent également à la protection de ces animaux.
Projets spécifiques individualisés
Un Congés Sciences Solidaire est l’opportunité de mettre en place un projet qui devient véritablement personnel lors de sa construction et est inscrit dans une activité pluriannuelle. En effet, les projets s’appuient sur les différentes réalisations des acteurs et partenaires de l’association afin de capitaliser et faire progresser les actions. Ce que vous ferez chez nous servira forcément à une équipe ultérieure.
Il est important que vous puissiez valider votre inscription assez tôt pour que nous préparions ensemble votre venue. Loin des vacances de découverte, vous êtes intégrés véritablement dans l’élaboration de votre mission afin qu’elle vous corresponde. De part ce fait, vous pourrez profiter de votre déplacement pour enrichir votre séjour d’autres rencontres ou visites aux alentours. Un Congés Sciences Solidaire peut faire partie d’un plus grand projet de voyage. Nos équipes ayant l’habitude des voyages pourront vous conseiller et vous aiguiller.
Rédaction de rapports scientifiques annuels et présentations publiques
Votre projet doit pouvoir être utile à tous, c’est pour cela que nous réalisons régulièrement des rapports de mission et des présentations afin de faire connaitre et reconnaitre nos actions au sein de toutes les institutions concernées. Nos équipes sauront vous aider à constituer votre rapport scientifique et vous accompagnera dans l’éventualité de présentations orales. Ces éléments sont essentiels afin d’inscrire nos actions dans la progression.
« Communiquer pour protéger ! » telle peut-être aussi notre devise !
Vous pouvez retrouver les rapports des années précédentes en allant visiter ce lien
Dates, tarifs et inscription >>>
Eléments du diaporama
-
Crapaud d’amérique (JPEG - 855.7 ko)
Photo : OSI/Jérome Mathey 2011
-
Gélinotte Huppée (JPEG - 796.7 ko)
Photo : OSI/Ophélie Meunier 2011
-
Nuit tompant sur le lac du rapide (JPEG - 423.5 ko)
Photo : OSI/Jérome Mathey 2011
-
Le Lycopode foncé (JPEG - 980.9 ko)
Photo : OSI/Ophélie Meunier 2011
-
Indice de présence du Castor (JPEG - 978.9 ko)
Photo : OSI/Ophélie Meunier 2011
-
Un lac miroir (JPEG - 623 ko)
Photo : OSI/Mélanie Aubin 2011
-
Indice de présence de l’Ours Noir (JPEG - 1.1 Mo)
Photo : OSI/Jérome Mathey 2011
-
Un Urubu à tête rouge (JPEG - 458.1 ko)
Photo : OSI/Jérome Mathey 2011
-
Document (JPEG - 1.4 Mo)
Soutenez l'association en partageant cette page autour de vous :
- Année internationale de la Planète Terre (2007-2008-2009) (3/3)
- Année internationale des Récifs Coralliens (2008) (1/3)
- Journée Mondiale des Zones Humides RAMSAR (3/3)
- Placettes (1/3)
- Séjours Ecolos / Séjour Ecolo (1/3)
- Semaine Européenne des Requins (1/3)
- Vacances Haut de Gamme (1/3)
- Vacances Intelligentes (1/3)
- Voyages Scientifiques / Voyage Scientifique (1/3)